26, 27 et 28 février 2011 Mar del Plata

02/03/2011 21:01

26 février 2011 Mar del Plata

Debout à 10h00

Désolé mais l'internet est au rythme argentin - intermittent

Nous y voilà, les «tres amigas» à Mar del Plata ! Joanne est arrivée la veille et elle nous attendait tranquillement à la chambre lorsque nous sommes arrivées. Après notre pire excursion de bus (tout de même mieux que la plupart de nos bus du Québec), nous avions bien besoin de cet accueil chaleureux - merci Jojo. Maintenant je suis doublement gâtée - Sophie, la personal guide et Jojo la personal G.O. - toutes deux parlent espagnol parfaitement (il est plutôt difficile de se débrouiller en anglais par ici) alors que moi, j'écoute, fais la muette, profite de la vie et tente de partager nos péripities un tentinet avec vous de ma plume et de mon oeil !

Vous ai-je parlé des ascenseurs d'ici ? Pour vous donner une idée, nous avons dû monter en trois parties nos valises aujourd'hui - je sais que la mienne est légèrement plus encombrante que celles des filles mais... Toujours est-il que, les portes sont en grillages (attention à vos doigts), les quatre murs tapissés de miroir (mieux que n'importe quelle chambre d'hôtel vue à date) et elle n'arrête jamais d'équerre (toujours 1 pouce ou 2 en dessous ou au dessus de l'étage) - c'est d'une imperfection artistiquement exotique ! Lorsque nous descendons les trois ensemble, les sacs à main ont intérêt à se faire discret... Pour remonter en fin de soirée, après un souper bien arrosé, elle nous paraît davantage petite !!! Voilà peut-être pourquoi les argentins sont si minces !

Une fois nos valises déposées, un petit tour à la plage s'impose, juste en face de notre hôtel (Guerrero), de l'autre côté du boulevard. Vous ai-je parlé des route et de la courtoisie des conducteurs argentins ? Autant sont-ils polis comme des singes partout dans les restos et les bars, autant que, lorsqu'on met un pied dans la rue, on dirait que la circulation s'active, ils accélèrent à la vue d'un piéton ?? Une fois l'exploit réalisé une multititude de parasols multicolores habritant les touristes argentins s'offrent à nous, chaque pouce carré est utilisé. Nous sommes dimanche et c'est le dernier week-end de vacances pour les gens du pays. Reconnaissez-vous la chica ci-dessous ? Hé oui, c'est bien notre GO préférée Jojo, elle se fond magnifiquement au décor méditerranéen de Mar del Plata. Je ne vous ai pas encore parlé non plus des chiens errants, ils sont nombreux, très sales et cherche désespérément tant de la bouffe que de l'affection. Ils ont l'air innoffensif et totalement soumis. Beaucoup de sans abris se taillent également une place là où on veut bien les tolérer (dans les parcs ou même parfois contre une porte d'un commerce fermé).

Suite à un mini bain de soleil et une trempette dans l'Atlantique, un pichet de clérico (sangria blanche locale garnie de fruits frais), on se refait une beauté pour notre premier dîner en ville. Notre chauffeur de taxi nous suggère un bon petit resto de parilla tout ce qui a de plus charmant, Dena-Ona. Mmmmmm... Une fois plus, un goût à faire pâlir d'envie tous les carnivores de la planète. Nous rentrons vers 1h30.

27 février 2011

Grasse matinée - debout à 10h00 pour une journée de lézard - nous ferons l'activité locale principale: Voir et être vu.... On se crème, on se baigne, on se déshydrate et se réhydrate... À 15h00, la bougeotte nous reprend, un tour de bateau pour voir la ville sous un autre angle est l'option pour lequel nous optons. Pour $15 (60 pesos), Crucero Anamora nous amène hors du port pour 1h30 de balade sous un soleil ardant. Au retour dans le port, des lions de mer se font dorer au soleil le long de la côte semblant ignorer totalement la présence humaine environnante. Saviez-vous que les mâles de cet espèce d'otarie sont quatre fois plus lourds que les femelles ? Les plus gros peuvent atteindre 1 tonne pour une longueur de 3 m. Il vivra plus de 50 ans. Ce veinard se tappe 150 femelles en une semaine et se repose ensuite pendant 355 jours avant de recommencer... On est loin de la philosophie pingouine !

Un saut à l'hôtel et sur la go une fois de plus pour un souper bien arrosé au resto La Piazzeta - des pâtes succulentes nous ont régalées. Toujours étonnées de voir tant de vie à cette heure aussi tardive, nous décidons tout de même d'entrer nous coucher tôt (tout est relatif lorsque nous mangeons à 23h00)... Puisque c'est dimanche et que tout est fermé, impossible de réserver le bus ou le Buquebus - demain sera par conséquent une journée de transport et de recherche de bus et d'adresses (merci Sophie) afin de planifier nos prochains jours à Monte Video - Uruguay.

28 février 2011 - Bye Bye Argentina - Hola Uruguay !

Argentina Mar de Plata Bébé 716 Debout à 6h30 - Déjeuner rapide, notre pain quotidien: sandwich jambon fromage (je crois que je tomberai en manque de jambon fromage au retour chez moi - ici, les oeufs se mangent sur un steak le soir mais jamais le matin !!!) et Vite, au terminal d'autobus pour trouver un transport. Étant maintenant 3 amigas, ma valise devient un handicap (Joanne m'offre d'ailleurs un cours de valise 101 au retour - elle a l'habitude mieux que quiconque). Nous avons besoin de 2 taxis pour la course - quelle horreur, il nous en coûtera un gros $4 de plus pour ce double transport (on est loin des prix de Montréal). D'abord Joanne et moi et ensuite Sophie (les filles ne m'abandonnent pas, mon mutisme espagnol les effrait, vive la solidarité les filles et merci). Nous trouvons trois billets de bus (de la cie Rutamar cette fois) pour Buenos Aires, départ à 9h30, arrivée à 14h00. Puisqu'il est 8h30, Sophie va nous réserver par téléphone les billets pour le Buquebus qui nous mènera à destination (Uruguay).

Tout se passe à merveille, bon timing sur toute la ligne - à Monte Video il est une heure plus tard donc arrivée à 20h00 - taxi (cette fois il arrive à tout mettre dans le bazou incluant nous trois) jusqu'à l'hôtel Mediterraneo, check in dans une chambre grande comme ma bouche mais propre et avec des draps qui sentent bon comme me l'a fait remarquer Joanne... On se pomponne pour un souper au El Fogon - Wow, encore toutes trois impressionnées par cette table extraordinaire. La gentillesse des gens nous touchent, tous nous regardent, nous parlent et nous posent des questions sur nos origines. Des serveurs sont même allé porter de la nourriture à des itinérants qui semblent heureux d'habiter les alentours. J'ai même eu droit à un transport privé en moto (gracieuseté de notre charmant serveur) jusqu'à l'hôtel...

Ciao à demain !