1er et 2 mars 2011 - Retour à Buenos Aires

2 Mars 2011

1er mars 2011

Aujourd'hui debout à 9h30 pour une autre journée de beach mais cette fois à Punta del Este - une plage magnifique réputée pour son sable doux et son eau limpide. Nous devons faire 1h45 de route pour nous y rendre. Journée magnifique une fois de plus: 27°/28°C ensoleillé sans l'ombre d'un nuage, parfait pour un bain de soleil sur la côte Uruguayenne ! Ici, c'est plus riche, tout le long de la route pour nous rendre, que de belles maisons de tout style et surtout très bien entretenues pour la plupart. Nous arrivons à la plage vers 13h30 nulle autre intention que d'uniformiser notre bronzage et de parfaire nos connaissances en gastronomie Sud-Américaine (incluant bien sure les "drinks" locaux)... Nous louons 3 chaises et un parasol pour 250 Uruguay pesos (12.50$ CAN) - Ça c'est la vrai vie - notre cerveau est sur le mode 2 neurones (et qu'un seul n'est solliscité) et nous sommes plus qu'heureuse ainsi. Les questions existentielles de la journée : Qu'est-ce qu'on mange, qu'est-ce qu'on boit et où est-ce qu'on regarde lorsqu'on ouvre un oeil...

Nous dînons vers 15h00 d'un "chivito canadianse" (traduction: petite chèvre canadienne - aucun rapport avec l'animal et encore moins avec le canada ??) - un succulent sandwich avec le national jambon fromage mixé avec d'autres viandes et oeuf.

Juste à côté se trouve un îlot de jeunes poupounnes touristes locales qui magasinent des paréos d'une petite vendeuse itinérante - une parade de mode s'offre à nous afin de mieux faire notre choix par la suite........ Erreur, lorsque j'essaye le vêtement à mon tour, le tissu semble avoir étrangement refoulé à mon grand désarroi !

C'est pas grave, comme dirait une de mes bonnes amies: "Y'en a qui aime ça des p'tites grosses !!!"

Vers 18h00 nous quittons ce petit coin de paradis pour revenir à notre palais royal de 2 mètres carrés. On se prépare et nous sortons vers 21h00 près du port où se trouve El Mercardo del Puerto où s'active normalement la vie nocturne. Finalement, que 3 restos s'offrent à nous, le marché est fermé et si nous tentons de sortir des 100 mètres de rue éclairés, une âme bienveillante nous prévient des risques que nous courrons hors de cette zone (beaucoup de mandiants et de la populace aux moeurs douteux). Après avoir mangé un steak bien juteux (le baby beef) relevé de son chimichouri goûteux.

Comme tous les soirs, nous sommes le point de mire de ces messieurs (je vous jure que le pays vous remonte l'égo). Ces gentlemans sont si gentils et prévenant que nous ne pouvons qu'en être charmé !

D'ailleurs, Joanne faisant face à l'un d'eux, se fait offrir de partager une coupe de vin avec lui - elle accepte et l'invite à partager le dessert avec nous. Luis Emilio G. Portela se joint donc à nous, enchanté.

Nous fermons le restaurant encore ce soir (vraiment le rythme sudaméricain nous convient à merveille) et il s'adonne que Luis Emilio, petit cachetier, est le proprio du resto et nous offre, galanterie oblige, de nous reconduire à notre palace, le Mediterraneo (sans doute moins chic que le cabanon de Luis). Sa voiture est garé au chic hôtel Don juste à côté - qui s'adonne également à être sa propriété (définitivement, il a tout pour lui ce gentleman). Son hôtel est tout simplement magnifique, un édifice des années 30 entièrement rénové de matériaux des plus soffistiqués du genre zen bon chic bon genre (à peine contrastant avec notre expérience des auberges du pays à date - bien entendu le prix diffère légèrement aussi). Pour entre $150 et $350US la nuit, le confort est vôtre... Bonne adresse et bon nom à retenir pour un séjour ultérieur à Monte Video !

Il nous offre, chemin faisant, un tour de ville de nuit - il est aussi un excellent guide (il devient presqu'irréel). La photo de droite n'a évidemment rien à voir avec le 4X4 de l'année de Luis Emilio - il s'agit plutôt de l'un de ces communs bazous que l'on retrouve partout au pays. Nous dépose ensuite devant notre timide résidence non sans fierté de ses acquis. Vraiment, Jojo, tu sais y faire côté flaire... Nous montons nous coucher vers 3h00, fermant vite la lumière afin de poursuivre ce rêve d'une soirée dans une nuit courte mais calme.

2 mars 2011

Debout à 7h00 pour un dernier tour de ville (de jour cette fois) organisé par notre hôtel - Alexendro (de la réception de l'hôtel) nous a vendu cette excursion nous assurant que nous serions revenu vers 12h00, nous permettant ainsi de récupérer nos valises de l'hôtel, direction port afin de prendre notre ultime transport buquebus à 13h00 - départ d'Uruguay nous ramenant en terre Argentaise.

Évidemment, le bus passe nous prendre avec 30 minutes de retard et, à midi, toujours pas terminé. La guide, très compréhensive fait arrêter le bus près d'une alte de taxi afin de nous permettre un retour rapide à l'hôtel.... Le chauffeur de taxi (son véhicule légèrement alourdi par ma garde-robe de 24 kilos) poursuit ensuite la course (ici le mot "course" prend tout son sens !) jusqu'au port. Nous embarquons à bord "right on time", laissant stress et sueur derrière nous.

Nous gagnons 1heure cette fois en ajustant nos montres à l'heure du pays. En sortant, pas facile de trouver un taxi au prix régulier local, ils nous attendent tous avec des prix gonflés - les filles me suggèrent de cacher ma valise craignant qu'elle n'effraie les plus petits des chauffeurs... Un bon samaritain fini par nous prendre au tarif régulier. Pendant que le "camion de vidanges" (image de droite) s'affaire à la tâche juste en face, Check-in au Gran Hôtel Argentina dans une suite pour 3 - la plus grande des chambres que nous ayons habitées à date, j'ai même droit à mes quartiers privés isolant ainsi mes frêlent oreilles du subtile ronflement d'autrui. Joanne, toujours aussi sympathique, sociable et loquace, raconte une anecdote au préposé aux bagages de l'hôtel relativement au groupe Rush (son band favori) en montant dans l'ascenseur. Il en fût complètement charmé, ses grands yeux de biche la regardait avec admiration - ça y était, il était déjà en amour - définitivement Jojo, après mon cours de concentration "valise 101", peut-être m'offriras-tu le cours complémentaire "charme latin 202" !!!

Après s'être un brin rafraîchi, nous repartons vers Palermo Hollywood, quartier "hippie" de la ville en passant par le théâtre Metropolitan pour acheter nos billets le spectacle "Puro Tango" présenté par Miguel Angel Zotto. Non mais, quelle chance nous avons, la première du spectacle a lieu notre dernier soir dans la Capitale - question d'imprégner solidement notre coeur nord-américain de l'Argentine traditionnelle.

Arrivées à Palermo Hollywood, george sèche, nous y remédions avec un bon Clerico bien frais et bien garni de fruits, de toutes façons, à 21h30 il est encore beaucoup trop pour souper !!! Une fois le gosier rassasié, nous montons vers Palermo Soho pour souper au resto Don Julio - comme toujours, nous sommes traité et mangeons comme des reines... Retour à l'hôtel vers 2h00.